• Place des frères et des soeurs

    QUELQUES  REMARQUES  CONCERNANT  LA  PLACE  ET  LE  SERVICE  DE  DIEU  DES  FRERES  ET  DES  SŒURS DANS  NOS  ÉGLISES

                                                                             

     (Pierre Wheeler)

     

    Introduction :

    A travers le livre des Actes des Apôtres et les épîtres nous pouvons découvrir quelques principes divins pour la bonne marche d’une Eglise locale aujourd’hui.

    Ce fait n’empêchera pas des différences de « visages » existant dans les Eglises locales.  Certaines mettent plus l’accent sur un aspect de la marche à suivre et d’autres Eglises insistent sur d’autres éléments trouvés dans la Parole.

    Le Nouveau Testament ne présente pas un ordre établi pour nos cultes.  Ce sont les idées centrales dans la Parole qui sont à discerner et à observer.

    Suivre à la lettre tout ce qui est noté dans le N.T. amènera une Eglise dans le légalisme, semblable à l’attitude des Pharisiens au temps de notre Seigneur.  Aussi reconnaissons-nous la direction du Saint-Esprit au sujet de comment nous devons appliquer les principes présentés dans la Bible[1].

    C’est dans cet esprit que les détails suivants concernant le ministère des frères et des sœurs dans une Eglise locale sont présentés.

     

    Lors de la création : 

    L’homme et la femme, (tous deux appelés « homme », Genèse 1 : 27) sont de la même nature (essence).  Il en est ainsi toujours aujourd’hui.

    Un ordre chronologique et physique existe : Eve vient d’Adam (Genèse 2 : 21ss).  1 Cointhiens.11 et 1 Timothée. 2 le confirment.

    Il existe une différence fondamentale entre l’homme et la femme, ce qui donne aussi des rôles différents – physiquement et psychologiquement.

     

    Après la chute

    La chute (Genèse 3) a entraîné des changements – douleurs lors de l’enfantement pour la femme - « tes désirs se porteront vers ton mari ; il dominera sur toi »[2] : pour l’homme - de durs labeurs, sur un sol moins fertile (parce qu’en dehors du jardin d’Eden ?).

     

    Au cours de l’Histoire et en Israël 

    Dans l’Histoire nous constatons l’accomplissement de ce jugement - que de mamans mortes en couches !  Que d’abus de femmes par des maris irresponsables, et par la société en général !

    Chez les Israélites nous voyons trois ministères principaux pour diriger le peuple (juges ou rois, prêtres, prophètes).  Ces ministères étaient continuellement accomplis par des hommes.

    Toutefois, des exceptions notoires sont à remarquer : Myriam  (prophétesse, Exode 15 : 20) ; Débora, (prophétesse et juge, Juges 4 : 4) ; Houlda (prophétesse, 2 Rois 22 : 14).  (Au moins pour Débora, parce que, de toute évidence, un homme à ce moment-là prêt à assumer la responsabilité de juge et ayant reçu l’Esprit ne se trouvait pas).

     

    Lors du ministère de notre Seigneur

    Nous ne pouvons que constater l’attitude de Jésus vis-à-vis des femmes, israélites ou non, pendant son ministère : attitude de compassion, d’aide, de pardon, voire parfois de responsabilité car les femmes venues au sépulcre vide sont chargées d’annoncer la résurrection aux apôtres (Matthieu 28 : 7).  La donne change !

     

    Depuis la Pentecôte 

    Pierre, le jour de la Pentecôte, cite la prophétie de Joël et balaie d’une manière générale les restrictions de l’A.T. :  « L’Esprit sera répandu sur toute chair … vos fils et filles prophétiseront … l’Esprit sera sur les serviteurs et sur les servantes du Seigneur ».  (Actes 2 : 17,18 ; citation de Joël 3 : 1,2).  Une nouvelle époque débute et à travers les Actes et les Epîtres cela se constate.

    Nous comprenons le verbe « prophétiser » au sens large.  Les prophètes annoncent la Parole de Dieu, en public et en privé, par leur témoignage et pour expliquer l’Evangile.  A ce sujet, il n’y aura plus d’écoles des prophètes comme depuis le temps de Samuel[3].

    D’autres textes confirment cette forme d’universalité au sein de l’Eglise – Galates 3 : 28, « Il n’y a plus ni Juif, ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car tous, vous êtes un en Jésus-Christ ».  Telle est l’œuvre de la grâce : égalité pour tous les enfants de Dieu.   Mais ce texte ne définit pas ici la question des ministères dans les Eglises .

    Nous pouvons résumer la situation en disant que sous la grâce et dans la nouvelle alliance, le changement est radical.  Si le jugement prononcé en Genèse 3 concernant la domination masculine s’est accompli continuellement parmi les nations païennes et jusqu’à un certain point en Israël, dans les familles chrétiennes et chez le peuple de Dieu, sous la grâce, la vie conjugale et la vie d’Eglise doivent être tout autre.

     

    Y aurait-il des différences de rôle dans le N. T. ?

    Pour diriger, animer, servir dans l’Eglise locale, le N. T. parle de dons et ministères accordés aux uns et aux autres par le St. Esprit.  Il s’agit de charismes spirituels.  Plusieurs listes sont présentées dans les épîtres.  Certains dons ont été plutôt provisoires, d’autres permanents : certains ont été accordés par le St. Esprit de manière étonnante et directement ; d’autres sont un développement d’un don naturel, déjà accordé par le Créateur.

    Il existe des dons de « gouvernement ».  Le N.T. parle d’anciens ou d’évêques, et de diacres et de diaconesses.  Certains exégètes expliquent qu’en 1 Timothée. 5 : 2 le terme « presbuteras » veut dire des « anciennes », dirigeantes dans une Eglise.  Cependant, dans le verset 1 de ce chapitre, où le terme « presbutero » signifie « tout homme âgé », le context montre que le terme « femmes âgées » signifie « toute femme âgée »  Timothée vit « dans une famille spirituelle ».   Dans Tite  2 : 3, 4, les femmes âgées enseignent les femmes plus jeunes.

    Le N. T. parle aussi de la prière, presque comme un ministère, et également de l’enseignement de la Parole (de la doctrine).

     -   Frères et sœurs peuvent prier et prophétiser dans les réunions selon 1Corinthiens. 11.  Il
         est question d’un « sacerdoce universel ».  La prière est une parole adressée à Dieu de la
        part de ses enfants.  L’enfant de Dieu s’exprime devant Lui et intercède pour les autres. 
        La prophétie serait, selon 1 Corinthiens. 14 : 3, une parole d’édification, d’exhortation, de
        consolation.

     

    -         L’enseignement de la Parole dans l’Eglise par un « docteur » (voir Actes 13 : 1 et Ephésiens. 4 : 11, pour ce don-là) est, selon 1 Timothée. 2 : 12, réservé à des frères.  Paul en donne quelques raisons.  (v .12, le terme en grec pour l’homme (« autorité sur l’homme ») est « andros »= mari ou « mâle ».

     

    Quels seraient les éléments qui n’ont pas changé depuis Jésus-Christ et le temps des apôtres ?

    Les rôles physiques n’ont pas changé – les femmes enfantent toujours, les hommes engendrent toujours.  La force physique est reconnue comme différente.  La psychologie innée de l’homme et de la femme n’a pas changé.  De manière générale, la femme aurait toujours plus d’intuition et plus de discrétion que l’homme.  L’homme a toujours des tendances ou désirs de pavoiser.  Son orgueil est souvent apparent.  Sa voix lui prête plus facilement de l’autorité.  (Bien évidemment, de multiples exceptions se manifestent, surtout de nos jours, mais dans le N.T. on constate d’une manière générale uune norme qui est à retenir).

    L’apôtre Pierre parle des épouses comme étant « des vases plus fragiles ».  Ce principe n’est-il pas même reconnu tous les quatre ans lors des Jeux Olympiques ?  Sauf pour quelques exceptions (l’équitation, par exemple), les hommes et les femmes ne sont pas en compétition ensemble.

     

    Les frères et sœurs dans l’Eglise ont-ils des rôles interchangeables ?

    La réponse à une telle question semble être… « non, mais », et « oui, mais ».

    Concernant le « non, mais » parfois… :  L’accent dans l’A.T. est clairement sur la responsabilité de l’homme.  Mais même dans l’A.T. une certaine souplesse se manifeste.  Dieu veut que son peuple soit encadré.  Quand des hommes ont donc peur de combattre, Dieu suscite des femmes (Débora) pour les encourager ; si les hommes n’annoncent pas toute la Parole de Dieu, Dieu suscite des prophétesses (Houlda). 

    Concernant le « oui, mais » :  Dans le N. T. nous avons, par exemple, dans les Actes, des  femmes prophétesses (Actes 21 : 8)  La mention parfois en Romains chapitre 16, des noms de couples avec une Eglise dans leur maison semble indiquer que le couple, tous deux, était bien engagé dans l’œuvre du Seigneur. (Voir aussi Actes 18 : 26). 

    Depuis des décennies, si les jeunes hommes ne veulent pas se consacrer à l’œuvre de Dieu à l’étranger, Dieu suscite de jeunes femmes célibataires.  Puissent de jeunes femmes oeuvrent pour Dieu, répondant à son appel, si les hommes manquent, utilisant les dons spirituels que le Saint Esprit leur a donnés pour le « champ missionnaire », car Dieu veut absolument sauver des âmes et bâtir son Eglise !

    A ce sujet, certaines sont devenues de véritables « apôtres ». On ne peut qu’en louer Dieu.

    Pourtant, le N.T. n’hésite pas à rappeler les hommes à remplir leur rôle de leader.  Nous le voyons dans 1 Timothée 2 : 8.  En tout lieu les hommes (littéralement, les « mâles ») doivent (devraient !) intercéder publiquement ; ce qui n’exclut pas les sœurs.

     

    1 Corinthiens 14 : 33 et 34

    Nous citons : « Comme dans toutes les Eglises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ». Ce texte pose problème après la précision de Paul en 1 Corinthiens. 11 : 5 où nous constatons que les sœurs priaient et prophétisaient dans l’Eglise.  Comment comprendre la pensée de Paul ?  On pourrait croire à une contradiction.  Elle n’est qu’apparente.[4]

     

    Le contexte concerne les prophéties qui doivent être contrôlées publiquement (voir la note à la fin de ce texte).  On peut imaginer que les discussions et questions pourraient être parfois plutôt âpres, et Paul demande aux sœurs de Corinthe de ne pas y participer, comme il l’avait déjà précisé dans d’autres Eglises.  Si une sœur trouvait un problème quelconque, la solution était d’en parler à son mari une fois rentrée chez eux (v. 35).  C’était une question de bienséance et d’ordre (v.40).

     

    Epilogue:

     

    Aujourd’hui, nous vivons une époque de féminisme.  Evidemment, les femmes sont tout autant capables que les hommes d’enseigner dans les écoles et dans les universités, d’être des PDG de grandes firmes, de diriger des hôpitaux, des usines, d’être ministres d’Etat, etc.  Cette capacité féminine s’est accentuée pendant la guerre 1939-45 quand on a fait appel comme jamais auparavant aux femmes pour travailler dans les usines alors que les hommes étaient dans les forces armées.

    Beaucoup de femmes ont aussi accompagné les hommes dans les armées.  Par le fait que des étudiantes ont entrepris des études universitaires, il est normal que leurs études les amènent à des postes de grandes responsabilités.  La société pouvait s’y attendre…

    (Peut-être indirectement l’Eglise de Jésus-Christ a-t-elle donné l’exemple à la société et au monde, grâce à l’œuvre missionnaire accomplie par les femmes pendant les décennies qui précédaient la 2e. Guerre mondiale !).

     

    Deux remarques s’imposent :

    De telles responsabilités portées par les femmes dans la société d’aujourd’hui signifient que d’autres responsabilités risquent d’être délaissées, dont, exemple suprême, l’éducation maternelle à donner à ses enfants, que d’autres personnes, même douées, ne peuvent pas accorder avec la même intensité.

    Pour les sœurs de nos Eglises, dans le monde occidental de nos jours, des choix inévitables s’imposent.

    Dans les Eglises, « remplacer » les frères par les sœurs amènerait les frères à se reposer sur leurs lauriers.  L’homme, de par sa nature, aime être servi. La femme de par sa nature, est travailleuse.  Aussi, les services (spirituels) accomplis par des sœurs, qui le feront avec compétence et joie, risquent de rendre les hommes plus lents à répondre à un appel de Dieu, voire de devenir paresseux. 

     

    Conclusion

     

    Le N. T. dans son ensemble montre que les hommes dans une Eglise locale sont les premiers responsables.  La Parole indique que le Saint Esprit s’attend à ce que les frères soient les leaders « naturels » d’une Eglise, ce qui n’empêche pas les sœurs de bien remplir leur ministère, d’après la pensée de Colossiens. 4 : 17, qui contient un appel à tous, selon les dons spirituels que le Saint-Esprit  aurait accordés.

     

     

     

    Pierre Wheeler,   Mai  2010

     

     

     

    Note sur la prophétie dans le N.T.  :

    Sens du terme « prophète »

    Pour le peuple juif, le mot « prophète » est regardé comme un terme qui englobe plusieurs aspects concernant la Parole de Dieu.  Par exemple, les livres historiques de l’A.T. sont les prophètes antérieurs (et ce que nous appelons les « prophètes »), les « prophètes postérieurs ».

    Dans le N.T. le terme comporte également un sens large.  Il existe d’abord des prophéties concernant le futur presque immédiat (celles d’Agabus en Actes 11 : 28 et  21 : 10 - 14[5]).  Ensuite ; il existe une parole de prophétie dans les Eglises qui édifiaient, exhortaient et consolaient les chrétiens (1 Cor. 14 : 3). 

    Sur un autre registre, des prédications « prophétiques » comme celles du livre des Actes où ceux qui prêchaient annonçaient la Parole de Dieu sont reconnues comme faisant partie de la Bible car « inspirées » du Saint-Esprit.  L’exemple classique serait les message de Pierre en Actes 2 car Pierre fut rempli de l’Esprit.

    Les textes eschatologiques en 2 Thessaloniciens sont évidemment du même ordre. 

     

    Dans le N.T., un nouvel élément se trouve

    En même temps, le don spirituel de prophète dans le N.T. semble inclure une autre fonction – celle d’expliquer et d’appliquer le texte de l’A.T.  Ce don était nécessaire car la première Eglise n’avait que l’A.T., comme « Parole de Dieu » écrite.  Aussi l’A.T. devait-il nourrir la foi des premiers chrétiens et les guider dans les voies du Seigneur, le N.T. n’étant pas encore complètement rédigé.  C’est pour cela que Paul précise que les Ephésiens avaient été édifiés sur « le fondement des apôtres et des prophètes » (voir Ephésiens 2 : 20, et aussi 4 :11).

     

    L’exemple de Pierre

    Un exemple classique de ce ministère de prophète se trouve dans les Actes, chapitres 1 et 2, dans la bouche de Pierre.  Le Saint Esprit lui a donné forcément le don de prophète.  Dans Actes 1 : 20, Pierre cite le texte de l’A.T. (Psaumes 69 : 26, et 109 : 8) en rapport avec Ahitophel et sa trahison du roi David.  Inspiré par le Saint Esprit, Pierre annonce que le texte se rapporte (aussi) à Judas qui avait trahi le Seigneur Jésus.  De même, au chapitre 2, Pierre comprend que le « parler en langues » qui se faisait ce jour-là était l’accomplissement de la prophétie de Joël - l’Esprit répandu « sur toute chair ».  Pierre a également compris le Psaume 16 était messianique – en rapport avec notre Seigneur (versets 25 à 28).

     

    Les prophètes dans les premières Eglises

    Or, les messages des prophètes néo-testamentaires dans les Eglises ont dû être du même genre messianique.  Les prophéties dans les Eglises devaient aussi « appliquer »  l’A.T. à la vie chrétienne, car les Eglises n’étaient évidemment pas tenues à suivre à la lettre toutes les prescriptions du judaïsme.

          Cependant, les  prophètes des Eglises n’étaient pas nécessairement inspirés comme l’était Pierre le jour de la Pentecôte quand il était rempli du Saint-Esprit.  D’où le besoin à Corinthe et ailleurs d’examiner les paroles prophétiques par l’assemblée réunie.  Et Paul de préciser que les sœurs ne devaient pas y participer.  Leur mari pourrait répondre à leurs questions plus tard. On peut imaginer les interminables discussions qui pouvaient s’ensuivre après une prophétie qui ne semblait pas toujours « tenir la route »[6]

          Comme aujourd’hui un pasteur peut se tromper dans son sermon, les prophètes de la première Eglise pouvaient mal expliquer l’A.T.  Aussi était-il nécessaire d’en faire la critique publiquement.

     

          Le déroulement du culte du N.T.n’est pas précisé

     

          L’idée peut nous paraître bizarre aujourd’hui.  Toutefois, nous n’avons pas une vision nette du déroulement des cultes dans l’Eglise du premier siècle.  Le verset 26 de 1 Corinthiens 14 semble indiqué une notion de partage au culte  (« Lors que vous vous assemblez, chacun a-t-il un cantique, une révélation, une langue, une instruction, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification).  Les prophéties (au moins deux ou trois) prenaient une place importante, suivies d’une discussion, importante, elle aussi.

     

                                                                           

     

     

     

        Pierre Wheeler.

        Arras,  Septembre  2010

     


     

    [1] En guise d’exemple nous relevons…

    a)       Deux ou trois éléments qui ne sont pas mentionnés dans le N.T. mais qui restent acceptables depuis des décennies :  1. Un bâtiment d’église comme lieu de réunion.  2. Les écoles du dimanche.  3.  Les écoles bibliques et facultés de théologie évangéliques pour jeunes gens chrétiens.

    b)       Coutumes mentionnées dans le N.T. que les Eglises évangéliques n’observent pas, ou plus :  1. Un père qui empêcherait sa fille de se marier ? ou de se marier obligatoirement avec l’homme que choisirait le père (1 Cor. 7 : 36 – 38).  2.  Que les frères lèvent obligatoirement leurs mains quand ils prient dans une réunion

            (1 Tim. 2 : 8).   3.  L’organisation du soutien financier des veuves.  Si une Eglise s’organise pour le faire,

           exige-t-elle que les veuves aient littéralement « lavé les pieds des saints » ? (1 Tim. 5 : 3-16).

     

    [2] Hélas, la domination masculine souvent intolérable, voire cruelle, sur la femme est à constater dans l’Histoire de l’humanité.  Nous croyons que pour le christianisme biblique cette domination est inacceptable.

     

    [3] La formation de jeunes disciples dans le N.T. semble être accomplie « sur le tas » ( Timothée avec Paul, Jean-Marc avec Barnabas).  Les Instituts Bibliques et Facultés de Théologie évangéliques remplacent efficacement la formation d’autrefois.  Certains visent aussi la formation pratique avec des pasteurs aînés.

     

    [4]  On trouve des contradictions apparentes dans l’Ecriture.  Il y en a une dans les versets 22 – 25 du même chapitre.  Paul dit que le don des langues est un signe pour les non-croyants et que la prophétie un signe pour les croyants.  Pourtant, il dit aussitôt après que si dans une réunion un non-croyant entre et qu’il entendent tout le monde parler en langues, il conclurait qu’ils sont tous « fous », mais que si tous prophétisaient, il se convertirait !  (Ce n’est pas la place ici d’en donner une explication).

     

    [5] Il est a noté que Paul n’a pas suivi l’avertissement évident d’Agabus.  D’ailleurs, peut-être était-ce seulement le tribun qui a ordonné de lier Paul (voir Actes 21 : 30 – 35).

     

    [6]  Il existe une dénomination presbytérienne au Canada qui apparemment essaie d’observer ce genre de pratique.

       Après le sermon, les anciens de l’Eglise examinent ensemble le message apporté par le pasteur.